Yuugure Akatsuki. V3.0. - Validé -

Le jeune Yuugure, à l’âge de ses 14ans obtint son premier pokémon et pas des moindre : un Spinda. Ce pokémon à la démarche chancelante, sans tâches, ni sur le visage, ni sur les oreilles, avait attiré l’attention du jeune garçon alors qu’il était parti en quête de pokémons dans la plaine de Mailys, au sud de Megapagopolis. Mais, n’avant pas de pokémons, comment pouvait-il affaiblir celui-ci ? Yuu’ ne se posa pas la question, lui. S’il fallait l’affaiblir, il le ferait. A la force de ses poings. Il se jeta donc sur sa proie, comme un Grayhena sur un Haydaim, roula avec le pokémon sur quelques mètres avant qu’ils n’échangent des coups. Si bien que, au final, les deux adversaires avaient la même démarche non-assurée et manquaient de tomber à plusieurs reprises, rigolant comme des bienheureux. Avant que le futur dresseur ne se souvienne pourquoi il était venu dans cette plaine : capturer un pokémon. Il se retourna donc vers le pokémon Panda, lançant sa Ball sur celui-ci. Il y entra sans mal, bien sûr. La ball se secouait faiblement. De plus en plus. Avant de … S’ouvrir, laissant s’échapper le pokémon de type Normal hors d’elle. Le jeune dresseur jura avant d’aller récupérer la ball dans l’herbe de la plaine. Est-ce que la réutiliser fonctionnerait ? Il n’y avait qu’un seul moyen de le savoir… Essayer ! Il serra la Poké-Ball dans sa main avant de la lancer de nouveau vers le pokémon fuyant. Et ce fut un nouvel échec.

Il continua comme ceci pendant une bonne heure, poursuivant le pokémon boudiné dans la plaine, le ratant plus d’une fois. Mais plus il s’acharnait, plus il avait envie de ce pokémon en particulier. Il lui trouvait des qualités, comme son entêtement aussi grand que le sien ainsi que son manque de tâches sur le corps. Oui, c’était ce pokémon qu’il voulait pour commencer son équipe.

Et finalement, après cette heure de course-poursuite, le destin voulu bien lui accorder ce pokémon. Alors qu’il respirait fort, ralentissant le rythme de sa course et se disait qu’il abandonnerait l’affaire au prochain lancé de ball, le pokémon revint vers lui, penchant la tête sur le côté. Il avait pris cette course-poursuite comme un jeu. Et si l’humain s’arrêtait maintenant, ce n’était plus intéressant pour lui. Il voulait encore jouer avec cet humain. Il voulait être à ses côtés. Il voulait être son partenaire. Alors, dans un mouvement circulaire de tête, il frappa le bouton de la ball de son front, se laissant aspirer par la sphère bicolore.

Yuugure fit de grands yeux, se demandant si le pokémon l’avait fait exprès ou s’il s’agissait d’un de ces mouvements involontaires que les Spindas savaient si bien faire. Dans tous les cas, la ball cessa de bouger au creux de sa main après trois secousses. Il avait réussi, enfin. Son premier pokémon était là, dans la sphère qui trônait sur sa paume. Il lâcha un profond soupir, se laissant tomber en arrière dans l’herbe, les bras en croix. Ainsi que la ball qui roulait sur le versant de la plaine.

Lachant un juron, il se releva et reparti à la poursuite de son pokémon.

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Deux ans après, la Zodiac faisait son apparition. Encore une année après, la Ligue de Maïlys était constituée. Pendant ce temps, Yuu’ avait capturé un autre pokémon : sa Leveinard. Il avait alors dix-sept ans lorsqu’il se présenta au poste de Champion. Doux rêveur qu’il était. Il se fit éjecter au premier tour, lamentablement et rentra bredouille chez lui. Son père était là. Il l’attendait dans l’appartement familial. Ses relations avec celui-ci étaient plutôt houleuses : le concept de travail n’était pas le même chez le père et chez le fils. Le paternel suait sang et eau pour gagner toujours plus de galons à la Devon SARL et il souhaitait que son fils ainé fasse de même. Mais celui-ci ne souhaitait pas étudier toute l’économie et autres gestions. Et encore moins travailler dans une grosse boîte comme l’entreprise Devon. Non, il voulait être dresseur. Pas partir à la quête des badges, non, ce qui enrageait encore son père, mais simplement vivre sa vie, avec ses pokémons.

Ce soir-là, Yoinokuchi, le père, avait eu vent du cuisant échec de son fils. Un échec de plus de son fainéant de fils. C’en était trop. Et les paroles de celui-ci qui ne lui convenait pas. Il fallait avouer que le fils avait été sec avec son père, ce qu’il ne supporta pas. Il arrivait à garder son calme face à des clients étrangers trop demandeurs. Il arrivait à garder son intégrité face à ses supérieurs. Mais là, son propre fils, la chair de sa chair, qui se rebellait contre lui ! C’en était trop. Dans un élan de colère, il partit vers la chambre de Yuugure, jeta les affaires de celui-ci, de son armoire à une valise et revint avec celle-ci. Il ne pouvait pas garder un fainéant, un rebelle sous son toit. Le jeune homme garda une mine neutre, observa la valise, puis son père et prononça sèchement :

« Tu parts ? »

La rage pouvait se lire sur le visage du père, il leva sa main menaçante en l’air, s’apprêtant à gifler ce gamin qui lui tenait tête impunément et qui semblait attendre que cette main atterrisse sur sa joue. Mais non, la douce mère, la douce femme prit le bras de son mari, bloquant son geste.

« C’est bon... Il va partir… Pas vrai ?... »

Elle tourna la tête vers son fils ainé. Celui-ci comprit ce qu’il avait à faire : Partir. Il ne pourra se présenter à son père que lorsqu’il sera « quelqu’un ».

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Quatre ans après, Yuugure à 20ans.

Des tempêtes monstrueuses. Des évacuations en masse. Des immeubles qui s’effondrent par dizaines comme des châteaux de cartes. Lugia attaque Esperantown. La Championne de port Sableye défend les côtes. Le commandant du Taureau est présent également. Mewtwo, le pokémon génétique combat l’oiseau des tempêtes et une ombre apporte le Chaos dans ce combat pour l’île. Mais quelle est le lien avec Yuugure ? Il n’était pas au combat comme ces personnages, non. Il était à l’arrière, dans la ville, cherchant désespérément à sauver les quelques citoyens qui n’avaient pas été encore évacués. Il faisait partie de l’équipe de secours occupant le secteur de l’arène d’Esperantown. Satané boulot. Il en trouvait enfin un qui lui convenait et il se retrouvait a devoir traverser une ville en ruine, sous la pluie et sous les feux ennemis.

« Pffuiii » Voilà ce qu’avait entendu le jeune homme, dans la cavité que formant l’arène. Comme un sifflet. Yuu’ n’eut le temps que pour voir la terrible réalité : Un orbe pourpre fonçait vers l’arène. Et il était dans l’arène. Une explosion, puis le vide. Encore une fois, il avait tout raté. Aaah, au moins, il pourra se reposer maintenant…

Ah bah non. Voilà qu’il entendait des voix dans son néant. « Etat stable. », « Aucunes séquelles. », « Pourra bientôt partir », « Assurances. » . Tant de brides de paroles qui rassuraient Yuugure : il n’était pas mort. Mais selon lui, le médecin qui disait ces mots se trompait. Aucunes séquelles… Ça se voyait qu’il n’était pas dans le corps du jeune homme qui souffrait dès qu’il tentait un seul mouvement.

Peu de temps après, le jeune homme sortait de l’hôpital, non sans être suivit par un psychologue. Celui-ci abandonna rapidement : il ne voyait qu’un homme heureux de ne pas être mort et d’être capable de poursuivre sa vie comme bon lui semblait. Et puis, ce temps alité lui avait permis de savoir ce qu’il voulait faire. Il voulait devenir Champion. Et, ô, surprise, un poste se libera quelques mois plus tard. La flamme du conseillé de type feu s’était éteinte.

Il se précipita donc, prenant le plus rapidement possible des congés pour quitter son travail de présentateur de combats pokémons à Megapagopolis. Cette fois-ci, il allait l’avoir ce titre ! Ses pokémons étaient parés. Depuis le temps, il avait eu le temps de fortifier son équipe tout en restant dans une spécialité : les pokémons de type normal. Il avait choisi ce type précipitamment, après avoir capturé son Spinda.

Il se rendit donc au Volcan et traversa la route victoire- Bah oui, monter un Noarfang, ce n’est pas classe. -, combattant les pokémons qui s’y trouvaient sans grand mal. Il combattait également quelques-uns des dresseurs qui s’entrainaient en son sein. Il montait encore et toujours, jusqu’à, enfin, atteindre les grandes portes de bronze du siège de la Ligue pokémon. Le moment était enfin venu, il était prêt à devenir Champion, il le sentait. Lorsqu’un des Rangers qui gardaient l’entrée lui demanda pourquoi il se présentait là, il ne put retenir un large sourire.

« Salut ! Je viens pour le poste de Conseiller ! »

Un léger silence plana dans la montagne, perturbé par le bruit du vent passant entre les roches. Il était vrai qu’il n’était pas très crédible comme Conseiller. Mais le ranger restait stoïque et lui répondit simplement et sèchement avant de retourner à son poste :

« Adam Yonowaaru est le nouveau conseiller. Désolé. »

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Encore une cuisante défaite pour le dresseur. C’est à croire qu’il n’était jamais au bon endroit au bon moment. Mais il n’abandonnait pas. Le prochain poste sera pour lui, c’est sûr. Un magnifique exemple d’entêtement comme savait si bien le faire les frères Akatsuki. En attendant, il reprenait son métier de présentateur, jouant de temps à autres les émissaires pour la Ligue, afin de se faire bien voir. La vie de Yuugure aurait pu continuer comme ça, entre métro-boulot-dodo. Mais voilà, encore une fois, le destin ne voulait pas jouer ainsi. Aussi, ce ne fut pas un, mais deux postes de Champions qui furent libérés. Tout d’abord, celui de Champion de l’arène de Lakit. Leane, la Championne locale avait été victime d’un terrible accident qui lui avait valu le côté droit de son corps. Quant au deuxième poste, il s’agissait d’un poste de Conseillé, une nouvelle fois. Mais la personne qui avait laissé ce poste vacant n’était pas des moindre. Il s’agissait de Lyndia Dukos, la Championne de type ténèbres et plus ancienne Conseillère de la Ligue. Yuu’ avait beau n’être pas très futé, il connaissait au moins la composition du Conseil des Quatre.

Alors que choisir ? Retenter le poste de Conseillé, en risquant d’arriver encore une fois trop tard ? Ou alors prendre l’autoroute pour atteindre au plus vite Lakit ? La question ne se posa même pas pour Yuugure : il alla directement à Lakit.

Une fois arrivé dans cette ville ô combien lugubre, il se dirigea vers les six statues, marquant une pause solennelle avant de continuer son chemin vers l’arène. Des tombes. Partout des tombes. Heureusement que le jeune homme était arrivé en milieu d’après-midi, sinon il aurait eu peur de tomber sur un zombie et autres revenants. Brr. Et la chapelle qui n’était pas plus accueillante. Mais il ne recula pas. Après tout, c’était un homme et peut-être un futur Champion. Il poussa donc les lourdes portes grinçantes de l’église. Il y découvrit une silhouette d’homme, comme un fantôme dans ce bâtiment mal éclairé. Mais qui avait eu la bonne idée d’éteindre la lumière ? Si il y avait des projecteurs, c’était pour qu’ils soient utilisés, bon sang ! C’était, comment dire, un blasphème pour le jeune homme. Celui-ci s’avança, reprenant son sourire habituel, faisant un grand signe de la main à l’homme habillé d’une soutane :

« Hey ! Je viens pour le poste de Champion ! Owh, tu es du genre gai, toi, nan ? »

Il avait vite déchanté en voyant l’homme au regard morne. On aurait vraiment dit un cadavre sorti de sa tombe et, visiblement, il n’était pas heureux d’être revenu parmi les vivants et il semblait d’autant plus blasé en voyant le jeune homme qui se présentait face à lui. Faust se contenta donc de lui répondre, utilisant le moins de mots et de force possible :

« Ce n’est pas ici… Va à la Ligue… »

Le vent siffla dans la chapelle. Non ! Il ne pouvait pas rater une nouvelle fois cette occasion ! Et puis, pourquoi il ne pouvait pas se présenter à l’arène concernée ? Satané système. Il jura et salua le cadavre ambulant avant de repartir le plus vite qu’il pouvait, laissant un simple commentaire à l’homme fantomatique :

« Et… Garde le sourire ! »


Cette fois-ci, il ne passa pas par l’intérieur de la route victoire, mais par les sentiers qui entourait le volcan. L’air était frais et contrastait avec le reste du chemin de la Ligue. Plus il montait, plus l’air se raréfiait, si bien que, lorsqu’il atteignit le sommet, il fut à cours de respiration et s’accouda à une paroi rocheuse.

« Putain de Route Victoire… Survivre à cette Route est déjà une Victoire… »

Ouais, Yuu’ restait fidèle à lui-même même en temps de crise. Ce qu’il venait de dire aurait très bien pu être un slogan pour la Route Victoire, qui sait. Sans le « Putain », bien sûr.

Il se releva après avoir pris quelques minutes pour reprendre son souffle et se présenta face aux portes de la Ligue pour la seconde fois en une année. Et pour la seconde fois, il salua le ranger qui semblait étonné de revoir le dresseur.

« Encore toi ? Tu es venu pour le post de Conseiller, encore ? Ou alors celui de Champion ?
-Ah, je suis pas très bon pour les conseils, dit-il avec un grand sourire avant de mimer une carte de restaurant, donc ce sera un poste de Champion s’il vous plait. »

Le ranger l’invita à le suivre à l’intérieur du bâtiment, non sans cacher son exaspération. Si ç ane tenait qu’à lui, il renverrait ce rigolo chez lui à grands coups de pieds… Mais la Ligue avait insistée pour étudier toute les candidatures, malheureusement. Ils arrivèrent dans un petit bureau où le ranger invita l’ainé Akatsuki à s’asseoir avant de se mettre face à lui, debout, les paumes plaquées sur la table qui les séparait.

« Bon, CV, s’il vous plait.
-Oh, d’accord. Je n’en ai pas sur moi. Mais avant que le ranger ne l’envoi balader, il ajouta : Mais j’ai de quoi vous satisfaire dans cette clé, ah ! »

Il présenta alors une clé USB flambant neuve que s’empressa de prendre son interlocuteur avant de l’enfoncer dans un ordinateur portable qu’il sorti d’un tiroir à serrure du bureau. Il ne semblait pas très confiant, à vrai dire et s’attendait à voir un CV vide. Mais à mesure qu’il le lisait, il s’y intéressait alors que le jeune homme se balançait sur sa chaise.

Yuu’ semblait être un homme souhaitant la dissolution de la Team Zodiac, ayant aidé la Ligue à plusieurs reprises sans en demander pour autant des récompenses. Et surtout, il semblait être un bon dresseur. Mais pour vérifier cette thèse, il n’y a qu’un seul moyen possible, n’est-ce pas ?

« Très bien, très bien… Mais il y a une chose qui me chiffonne. Et pour cela, il n’y a qu’une seule option possible. Vous êtes prêt ?
-Prêt à quoi ?
- Combat. Un seul pokémon, pas de Swith, Pas d’objet.
- Ah ! Un combat ! dit-il, son sourire grandissant encore et arrêtant de se balancer. Okay, mais faites gaffe ! Je suis un véritable… Champion, Ahah !
-Oui, c’est ça. »

Yuugure avait choisi son Queulorior alors que le Ranger avait sorti un Noadkoko. Le pokémon Plante avait l'air clairement plus puissant que le Peintre, mais Yuu' n'abandonna pas et poursuivit le match. Epargnons-nous les évènements du combat et allons droit au but : la fin du match, le résultat. Enfin, le résultat semblait évident : le dresseur avait perdu. Le Chien-Peintre était tombé sous les assauts du cocotier. « Dommage, vous étiez en bon chemin. » Encore une défaite pour le fils Akatsuki. C'était difficile à avaler, mais ce n'était pas aujourd'hui qu'il allait devenir Champion. Il rentra donc bredouille à son appartement.

Quelques jours plus tard, alors qu'il regardait, allongé sur son canapé, son Spinda boulotter une bouteille d'alcool et qu'il pouffait de rire, on vint frapper à sa porte. Il se leva, grommelant et alla ouvrir à l'inconnu qui insistait. Il s'agissait d'un grand homme, en manteau noir, le crâne entièrement rasé, reflétant la lumière du néon.
« Yuugure Akatsuki ?
- Lui-même.
- Charles Grant, de la Police de Protection Spéciale de Maïlys. Je vais aller droit au but : Voulez-vous nous rejoindre ? »

Le mastodonte observait de ses bons deux mètres le jeune homme. Celui-ci semblait pensif et pour cause : la proposition l'intéressait. Il s'agirait d'un bon moyen de prouver sa fidélité à la Ligue et peut-être, qui sait, être un jour assez fort pour prendre le poste de Champion. Il releva donc la tête et croisant le regard du colosse donna sa réponse avec un grand sourire :

«C'est quand qu'on commence ?»

La première étape, pour créer une entreprise florissante était, évidemment, se faire un peu de publicité, soit dans la province environnante, soit à travers les gazettes locales ou nationales. Ce fut pour cette seconde option qu'il opta, finalement. Ainsi, il donna la publicité pour sa pension à l'un des journaux de l'île, mais pas que. Il envoya également, par le même biais, une proposition d'emploi saisonnier, afin d’alléger la charge de son travail, tout en restant dans un contexte pas trop onéreux, pour faire plaisir à son radin de frère. Quoi qu'il en était, finalement, les deux processus portèrent leurs fruits, tel que Yuugure l'espérait : les clients de la pension furent légèrement plus nombreux, alors que le chiffre d'affaires grossissait également, sous le regard protecteur de Tasogare, et une personne vint pour répondre à l'offre d'emploi : un jeune homme, étudiant afin de devenir éleveur. Y avait-il vraiment une formation pour cela ? Pourtant, le blond avait réussi à créer sa petite entreprise sans. Enfin, peut-être que le temps passé auprès de monsieur Fuji comptait comme une formation, qui sait ? Qu'importe les formations, le jeune stagiaire semblait bien sympathique et, comble du hasard, était une connaissance du garçon au costume bleu. Celui-ci, selon ses histoires, avait donné une bonne correction au jeune garçon, lors d'un match. Tant mieux ainsi, il n'était pas dépaysé, connaissant déjà celui qu'il allait devoir côtoyer pendant quelques semaines, au travail ! D'ailleurs, il dût faire rapidement une démonstration de ses capacités d'éleveur, face à un cas plutôt difficile : une Girafarig sauvage qui, pour le moment, ne faisait confiance que au blond. Heureusement, Noé ne brusqua pas trop la psychiste qui, quelques jours plus tard, s'habitua à sa présence. Cela méritait bien une petite récompense, n'est-ce pas ?

Et quoi de mieux comme récompense qu'un joli petit match ? Les deux plus jeunes membres de l'équipe de Yuugure étaient prêts à se battre. Ils voulaient se battre. Ainsi débuta quelques rounds, pendant lesquels l'éleveur put jauger la force de ses jeunes recrues, tout en appréciant la capacité à se défendre de son stagiaire. Finalement, celui-ci semblait plutôt bien se débrouiller, résistant même à la force de Kirin, la Girafarig. Mais était-il vraiment prêt à se défendre face à des pokémons récalcitrants et trop puissants ? Évidemment que non. Personne n'était préparé à recevoir une attaque surprise d'un pensionnaire en colère. Mais on pouvait tout de même tenter de s'en protéger, d'abord en sachant y faire avec ceux-ci, puis en ayant toujours un pokémon à ses côtés, principalement connaissant une capacité défensive ultime. Ainsi, il lui offrit la capsule technique Abri, ô combien utile, face à toutes sortes de capacités, avant de pouvoir lui apprendre quelques rudiments du métier.

Connaître les pokémons, voilà ce que lui apprit son travail d'éleveur.

Partager son savoir avec les plus jeunes, voilà ce que lui apprit ce stagiaire.

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Quelques temps plus tard, il fut inquiets pour la sécurité de son amie Bahia, qui travaillait et passait, quelques fois, des nuits dans la forêt. Pourquoi donc ? Car ces bois étaient assaillis par les braconniers en tous genres. Et pourquoi s'inquiétait-il pour la rousse ? Simplement car il avait promis sa protection, lors de leurs dernières rencontres, dirait-il. Et là, elle devait être en danger, dans ce genre de situation, non ? Ainsi, après s'être grimé à l'aide d'un masque, d'un chapeau, d'une canne et d'un costume, afin de conserver l'anonymat de son action, il alla dans la forêt, guidé par les rumeurs, puis ensuite par les pouvoirs psychiques de Kirin. Après une longue marche, il trouva finalement un campement de ces individus. Et que faire, dans ce cas ? Foncer dans le tas ? Non, bien sûr que non, il fallait la jouer plus subtil, plus magique, plus théâtral ! Ainsi, après une entrée de toute beauté, il fut interrompu par un inconnu et son Brutalibré, qui avait libéré une substance paralysante sur les braconniers. C'était bien sa veine, ça ! Se faire voler la vedette par une autre personne. De plus, après ce vol, l'impromptu lui ôta son masque, dévoilant sa véritable identité. Ne savait-il pas que cela était une horrible honte, pour tous les super-héros ? Mais, finalement, l'inconnu se dévoila également, sous la stupeur de Yuugure : il s'agissait de Bahia. Il resta un instant figé sous l'étonnement, avant de se faire réveiller par son Queulorior et de débuter la conversation avec la jeune femme, afin de prendre des nouvelles, l'un comme l'autre, jusqu'à ce que le téléphone de la jeune femme ne se mette à sonner, à cause d'un appel de… Son père, qui voulait, visiblement, qu'elle rentre au plus vite. Ce qu'elle fit, évidemment, entraînant par la même occasion le blond dans la téléportation.

Le voyage fut rapide, évidemment, même un peu trop, secouant les entrailles du blond. Quoi qu'il en était, arrivé dans la jolie maison, il rencontra le paternel, plutôt sympathique, de son amie, avant que celle-ci ne soit invitée à aller dans le salon pour y rencontrer un duo de personnes. Évidemment, Yuugure la suivit, écoutant la conversation, sans faire de commentaires. Il était question d'adoption, principalement, ce qui n'était pas sensé l'affecter. Et pourtant, il n'aimait pas vraiment la réaction finale de Bahia, qui sortit de la maison, pour prendre l'air. Il voulu la suivre, à cet instant, également, mais étant donné que les membres de la famille de la jeune femme ne partirent pas à sa suite, il resta avec eux, à contre cœur, pour répondre aux questions plutôt gênantes du paternel. Était-ce un test ou quoi que ce soit ? Qu'importe, car il ne faisait que attendre le retour de son amie, pour lui parler. Ce qui se fit plutôt rapidement, finalement. Ainsi, ils allèrent discuter de cette adoption et par extension de famille, dans la chambre de celle-ci. La discussion aurait pu durer, si Edward, le père de Bahia, ne l'avait pas violemment interrompu. Quoi qu'il en était, cela avait une bonne raison, que Cogneur exposa : l'un des braconniers était invité à une soirée et, après décision de la jeune femme, celle-ci et Yuugure allaient y aller également.

Ainsi, il alla faire l'acquisition d'un costume, avec le paternel, pendant que la jeune femme se préparait de son côté. Il va sans dire que le blond fut charmé par ce que portait la rousse qui, disons-le, n'était plus rousse, mais brune, dévoilant qu'il ne s'agissait, en fait, que d'une teinture. Une fois les préparations et les compliments terminés, il allèrent donc à cette soirée, pour y rencontrer des anciens camarades de Bahia, qui posaient presque autant de question qu'Edward au pauvre Yuu', qui ne pouvait que leur répondre. Mais ce n'était pas là le plus perturbant. Pendant cette soirée, afin de ne pas initier les soupçons, il dût se faire passer pour le petit ami de la jeune femme. Plus tard, il rencontra les amis de la brunette et, évidemment, il eut, de nouveau, le droit à quelques questions sur sa relation avec la jeune femme. Comment répondre à cela, lorsqu'il n'en était lui même pas sûr ? Heureusement, à ce moment-là, il était ancré dans son personnage et répondit sans trop de difficulté.

Plus tard, après avoir fait un léger briefing sur la chasse aux braconniers et avoir de nouveau parlé de l'arrivée du petit garçon chez Bahia, ils se préparèrent à retourner prendre le repas lorsque la jeune femme s'éclipsa, pour aller aux toilettes, disait-elle. Malheureusement pour elle, la dernière fois qu'elle était passé hors du champs de vision du blond, pour aller aux toilettes, elle s'était faite prendre à partie par une Zodiac. Ainsi, la réaction de Yuugure fut simplement de libérer son Metamorph, afin de suivre discrètement la brune, en passant par diverses formes de pokémons, pendant que le dresseur s'occupait de répondre à la question de comment ils s'étaient rencontrés et de commander pour elle qui était absente, qui revint quelques temps après cela.

Mais ils ne pouvaient pas terminer cette soirée de façon normale, n'est-ce pas ? Ainsi, après le repas, Bahia demanda à son amie de faire une diversion et, après un baiser manqué de peu, le faux couple se dirigea vers l'un des couloirs, pour s'attarder devant la porte d'une pièce qui avait, visiblement un document important. Ce fut donc de nouveau Aryuu' qui fut invoqué, afin d'éviter la « sécurité » de la pièce et de passer le dossier aux humains, qui échappèrent de peu à un passant du couloir, avant que Bahia ne soit envoyée récupérer le Métamorph dans les toilettes des femmes parce qu'il aimait les femmes, voilà tout. Malheureusement, Yuugure ne put attendre tranquillement son amie, se faisant prendre à partie par la grande blonde qu'ils avaient rencontré un peu plus tôt dans la soirée, celle-ci semblant le provoquer presque immédiatement et, évidemment, le blond tomba dans la provocation, étant déjà un peu tendu par le larcin qu'ils venaient de faire, et avoua, malgré lui, ses sentiments pour la brune, le chamboulant encore un peu plus quant à leur relation, ce qui fut d'autant plus gênant qu'il remarqua, trop tard, que Bahia était derrière lui et que, logiquement, elle avait entendu au moins la fin de son monologue.

Heureusement, il put garder une partie de son intégrité et ils partirent de la soirée sans demander leurs restes, tout deux gênés par les paroles du blond. Mais est-ce que cela expliquait vraiment ce qui allait se produire, en cette fin de soirée, sur une route vide de monde, dans la voiture ? Sûrement que oui, car la brune lui sauta presque dessus, le surprenant, avant qu'ils ne… Hum… Passent un tendre moment rien que à eux deux, ponctué par les étoiles magiques de l’ellipse et les barres noires de censure. Mais est-ce que cela scellait une quelconque relation amoureuse entre eux ou était-ce simplement une envie passagère, de la part de Bahia ? Il n'eut la réponse à cette question que plus tard dans la soirée, après avoir discuté un peu avec elle. Mais pendant cette discussion, il apprit également quelque chose qui lui déplaisait légèrement : il y avait un spectre qui vivait dans l'ombre de sa belle et, comme si cela ne suffisait pas, il avait tenté de la tuer. Malheureusement il ne put s'étendre sur le sujet, car la brune s'esquivait, par une ruse ô combien vicieuse. Quoi qu'il en était, ils allèrent se coucher tout les deux, collés dans le lit, avant qu'ils ne se fassent de rapides résumés de leurs vies et de se dire bonne nuit.

Le lendemain, ils furent réveillés en fanfare par le père de la jeune femme, avant que celle-ci ne doive aller rencontrer de nouveau les avocats, pour l'adoption. Afin d'occuper Yuugure pendant ce moment, Edward lui proposa un match, qui ne put que accepter, malgré son envie de suivre Bahia pour lui apporter un soutien. Ce fut ainsi que lui et Koufu combattirent la Mega-Lockpin du barbu, jusqu'à ce que la situation ne tourne mal, après l'usage d'une Attraction, par le lapin obèse. Le combat dégénéra rapidement, avant que la combattante ne se fasse stopper par son dresseur. Heureusement, après cette fin de manche plutôt perturbante, le blond put faire la connaissance du petit garçon qui allait être sous la tutelle de la brune. Enfin, rapidement, les deux lapins revinrent, déclenchant une seconde manche pour leur combat. Finalement, malgré la difficulté, le combat se termina sur deux coups entrecroisés, mettant chacun K.O leur cible, sous les vivats du petit garçon qui avait regardé le match se dérouler.

D'ailleurs, après un moment ô combien familial et convivial, Oliver demanda s'il pouvait posséder un second pokémon. Demande dont la réponse, après un petit débat entre les membres de la famille et la Gardevoir qui accompagnait le petit, dépendit de la décision du blond qui, évidemment, accepta que le garçon ait un nouveau partenaire. Après tout, où était le problème ? Ainsi, ils allèrent à la SPP la plus proche, afin de trouver un nouveau compagnon au petit garçon : un Mucustule, aussi gluant et collant que mignon, il fallait l'avouer. D'ailleurs, après avoir passé un peu de temps avec Oliver, Yuugure réitéra sa proposition, auprès de Bahia : il voulait l'aider avec l'enfant. Il apprit également que sa chérie ne pouvait pas avoir d'enfants, brisant l'un de ses petits rêves, mais était-ce vraiment si grave que cela ? Non. Il aimait Bahia et c'était tout ce qui comptait. De plus, il y avait Oliver, pour jouer le rôle de l'enfant, non ? C'est avec ces idées qu'il quitta, non sans mal, la jeune femme, pour retourner chacun à leurs vies, tout en sachant qu'ils se reverraient rapidement.  

Après ces retrouvailles et ces rencontres, Yuugure ne pu que comprendre qu'il avait des proches à protéger, quoi qu'il arrive.

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Par la suite, sa pension continuait son évolution, le Chiffre d'Affaires tendrement -Sans exagérer- surveillé par Tasogare et le travail manuel effectué par Noé et, évidemment, Yuugure lui-même. Enfin, il n'allait pas travailler non-stop, non mais ! C'était pourquoi il était allé, en ce Samedi soir, dans un bar qu'il connaissait bien, à l'Imaginarium, une ville qui plaisait ô combien au blond : population, musique à tout les coins de rues et de la couleur -clignotantes, parfois, ce qui faisait que les épileptiques ne pouvaient pas passer plus de vingt minutes dans cette ville-. Enfin, ce n'était pas pour admirer la décoration contemporaine de la ville des jeux qu'il était venu, mais pour profiter d'une soirée dans son établissement préféré. Ainsi, il y alla, se faisant rapidement reconnaître par le gérant et pour cause : il avait longtemps été le Champion de la compétition de karaoké qui s'y passait, tout les samedis soirs. « Avait », clairement, car, entre temps, il s'était fait voler le titre par une femme. D'ailleurs, ce vol ne dura pas plus longtemps que quelques dizaines de minutes de plus, Yuugure arrachant de nouveau la victoire et, par la même occasion, de fortes réductions sur les consommations.

Rapidement, après un nouveau tour d'honneur de chant, il rencontra un homme, Konrad, venu le féliciter pour sa victoire. Ainsi, ils parlèrent tout d'abord de musique et de groupes, rappelant quelques souvenirs au blond, puis de travail – Konrad n'en avait pas- pour, enfin, arriver à un sujet qui tenait à cœur au plus âgé des blonds : les pokémons et les combats, pendant que leurs pokémons buvaient au comptoir. Visiblement, son ami n'avait pas songé que la carrière de dresseur pouvait lui rapporter de l'argent, ce qui était fort dommage. Après tout, c'est relativement simple, d'être dresseur, il suffit d'avoir le goût de l'aventure et un but. Enfin, c'était tout ce que Yuugure imaginait, peut-être y avait-il des critères plus profonds. Quoi qu'il en était, la soirée se termina sur un jeu de cartes, au résultat serré, non pas par la chance des protagonistes, mais plutôt leurs malchances respectives. Tout cela se finit par une proposition d'hébergement de Konrad et, évidemment, le fait que, le lendemain, Yuugure quitte la ville pour retrouver son travail, à la pension, ainsi que les doux hurlements de son frère.

Par cette rencontre, il su qu'il y avait, non seulement Bahia et ses proches à protéger, mais également le reste de la population.

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Mais est-ce qu'une vie peut vraiment être si classique, dans ce monde ? Yuugure pouvait-il vraiment réussir à se poser, dans un travail, sans risquer une nouvelle fois sa vie ? C'est ce qu'il croyait, en s'inscrivant au tournoi de Megapagopolis, organisé par l'organisation Aurore. Il n'était pas intéressé par le fait de recevoir une « surprise », un chromatique et, encore moins, par une rencontre avec la dirigeante de la Zénith SARL. Il voulait simplement s'amuser et, en plus, tester son niveau avec des pokémons qu'il ne connaissait pas. Telle était la règle de ce tournoi. Ainsi, il se vit attribuer un Arbok, pokémon d'un célèbre méchant de dessin animé, et réfléchit déjà à quelques tactiques utilisables avec ce pokémon. Heureusement, il n'était pas dans le premier groupe de combat, ce qui lui donnait encore un peu plus de temps pour faire connaissance avec son pokémon d'emprunt.

Plus tard, le tournoi débutait pour le blond, qui se retrouva face à une jeune fille nommée Kara. Sympathique, elle n'en restait pas moins une dresseuse prometteuse, donnant du fil à retordre à Yuugure tout du long du combat, si bien qu'il ne voyait pas arriver la fin de match. Heureusement, son serpent disposait de bonnes capacités de régénération, sinon il n'aurait pas donné cher de la peau de celui-ci. - Sûrement réutilisée pour faire un sac…-. Malheureusement, il n'eut pas la chance de voir la fin de ce match. Ni lui, ni personne, d'ailleurs. Et surtout pas Isis, qui venait de se faire assassiner sous les yeux de tous, à travers l'écran géant. Sur le coup et pour toute la suite des événements, Yuugure ne comprenait pas vraiment ce qu'il se passait : un truc à tentacules avait tué la dirigeante de la Zénith SARL, des pokémons déferlaient sur les terrains de combats, mais tout cela n'était rien par rapport à ce qu'il avait vu : Bahia était prise en otage par le truc moche. Et si Bahia était en danger, il ne pouvait, ne devait, que aller la sauver. Ainsi s'en suivit une courte bataille face à un bataillon d'humains zombifiés et de spectres, aux côtés d'un homme ressemblant à une figurine pour enfant -quoi que…-, Kara et de son non-petit-ami-attention. Évidemment, la victoire leur revint, sans pour autant ne pas essuyer de pertes de leur côté. Mais ils pouvaient, à présent, avancer, pendant que musclor et le non-petit-ami retenaient le reste des spectres.

Ainsi, la dernière épreuve de cette journée se profila, dans le couloir menant au virus : un immense Mega-Steelix, accompagné d'un Débugant, tenant le Mega-bracelet. Le combat débuta sur les chapeaux de roue, par de puissantes capacités d'un côté comme de l'autre. Malheureusement, Yuugure n'eut pas le plaisir de voir le Serpenfer s'écrouler des suites des coups de leurs pokémons, car celui-ci fuyait, comme toutes les troupes du monstre psychique. Enfin, d'un côté, cela lui avait permit de traverser le couloir plus vite, afin de rejoindre sa petite amie.

Par les mots sans sens et l'attaque de Déoxys, il se jura de mieux comprendre ses propres pokémons à l'avenir.

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Malheureusement, cette bataille n'apporta rien de bon, autant pour l'île que pour Yuugure lui-même. Il se laissa entraîner dans un programme de protection des témoins, lui faisant changer d'identité. Au début, tout cela l'amusait, mais rapidement, il s'ennuyait de son ancienne vie. C'était pourquoi il alla à l'Imaginarium, non pas pour aller dans son bar préféré, mais pour visiter l'arène de la nouvelle Championne. Chacun son amusement, n'est-ce pas ? Certains jouaient au casino, lui, il préférait combattre de puissants dresseurs. Ainsi, il défia Nyssa, la Championne des Dragons, afin de se détendre un peu et d'éprouver, de nouveau, sa puissance. Et il ne fut pas déçu : les manches furent de toute beauté, selon lui, et, en plus, voir la rage de la Championne pour certaines de ses actions était tout simplement jouissif. Ainsi, il ressortit soulagé et amusé de cette arène, prêt pour la suite.

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Finalement, ce fut un écrivain, qu'il rencontra, dans les ruines de Lakit -malheureusement, le RP n'est pas fini, donc pas de long résumé.-. Un sympathique jeune homme, qui rappela à l'éleveur de nombreux souvenirs, qui avaient fait son désir d'être Champion, durant tout ce temps. Il aimait les combats, c'était certain. Il était conscient de devoir protéger, non seulement ses proches, mais également la population, des menaces de Déoxys. Et cela, il ne pouvait pas le faire sans être en parfaite harmonie avec ses propres partenaires de bataille. Et ce n'allait pas être le fait de se cacher derrière une fausse identité qui allait aller dans le sens de tout cela, oh que non ! Il avait fait une connerie, en acceptant ce programme de protection des témoins, il allait donc réparer ses erreurs comme il se doit. Tout d'abord, il allait redevenir lui-même, en reprenant son nom et son apparence, qu'importe si cela risquait de le mettre à découvert, face aux sbires de Déoxys. Qu'ils viennent, il les écrasera !

Après cela, il avait quelque chose de bien moins facile à faire, à savoir prendre, ENFIN, le poste de Champion. Et cette fois-ci, personne ne pouvait avoir pris cette place avant lui, comme avec le Gant de Fer. Cette fois-ci, il n'allait pas perdre lamentablement face à un ranger. Cette fois-ci, rien ne l'empêcherait d'avoir ce post qu'il convoite depuis tant de temps ! Ainsi, quelques jours après sa rencontre avec l'écrivain, il se dirigea vers le bâtiment du Conseil des quatre, pour la seconde fois. Il y retrouva le même Ranger que près d'une année plus tôt, mais, là, il se retint de faire de mauvaises blagues ou de provoquer. Pour une fois, il était vraiment sérieux et ne prenait pas cette candidature à la légère. Il était conscient de tout ce qu'il allait devoir faire, s'il devenait Champion, mais cela ne lui faisait pas peur. C'était sa vocation, depuis son enfance, il ne pouvait pas renoncer pour quelques broutilles. Il allait signer des papiers, s'il le fallait. Il allait faire des interviews, s'il le fallait. Et pour sûr, il allait motiver les dresseurs pour combattre ce foutu Déoxys !

Ainsi, la candidature fut plus rapide que la première fois, étant donné que tout avait déjà été rédigé, dans un seul document, regroupant son CV, ses motivations pour ce poste et, même, le projet qu'il avait pour son arène. Le combat de test fut également rapide, non pas comme la première fois où il avait été trop faible, mais au contraire, par la force de ses pokémons. On lui fit prendre congé, le temps que le dossier remonte aux grandes instances, le laissant sur sa faim et dans son stress, la même question lui revenant à l'esprit, chaque minute : «  Est-ce que je vais devenir enfin Champion ? ». La réponse lui parvint par courrier, chez lui, quelques jours plus tard. Ne pouvant plus tenir, il ne prit même pas la peine d'ouvrir correctement l'enveloppe, la déchirant presque, pour en extraire le courrier. Il n'est pas la peine de faire un dessin, Yuugure était heureux, euphorique du résultat, n'y croyait presque pas, avec tout ses précédents échecs. Mais à présent, il n'était pas question d'échouer. Il allait devenir un mentor pour de nombreux dresseurs. Un commandant parmi les troupes combattants Déoxys.

Enfin, un Champion, quoi.

Que dire du Mental de Yuugure… La chose la plus frappante, lorsque l’on le rencontre pour la première fois est son éternelle bonne humeur. Cela aurait pu être un bon point, si elle n’était pas VRAIMENT éternelle. Quel que soit la situation, il gardera son sourire. Quel que soit le pétrin dans lequel il est, il continuera de ses jeux de mots pourris avec son grand sourire. Ah, ses jeux de mots. Beaucoup tellement, trop de jeux de mots. Aussitôt qu’il peut, il lancera une blague qui ne fait plus rire depuis cent ans. Sugil Hyôro était son inspiration première, avec les « Sugil brise la glace ! » Et autres « Sugil jette un froid ! ». Oh oui, il aime ces jeux de mots qui ne font rire que lui et ne les quittera pour rien au monde.

Si bien que, lorsqu’on discute avec lui et quelque soit son interlocuteur, on ne peut pas tenir une discussion sérieuse sans qu’il ne rajoute son petit grain de sel, ce qui en fait un personnage assez… Dérangeant, embêtant, lourd, insupportable, éminemment exaspérant. Ça en fait des mots pour une seule personne.

Mais rassurez-vous, il n’est pas tout le temps comme ça. Outre les moments où il dort, il peut être un peu sérieux. Par exemple, lorsqu’il est auprès de ses pokémons ou bien qu’il est seul, il se calme. Évidemment : il n’y a plus personnes pour jouer les publics. Yuugure est un homme du spectacle, un homme d’action. C’est pour cela qu’il avait fait le métier de Présentateur lors des combats pokémons de Megapagopolis.

En parlant de pokémons. Bien sûr, Yuu’ aime ces petites bêtes, toutes autant qu’elles soient, de n’importe quels types, de n’importe quelles formes.Il n’a pas de préféré et il ne collectionne pas pour autant les pokémons, se cantonnant aux siens et ceux de la pension, avec lesquels il se fait un plaisir de jouer le plus souvent possible. A ce qui parait, c’est bon pour leurs développements.

Il s'agit de quelqu'un de très protecteur, également, surtout avec ses amis et sa famille. Si vous touchez un seul cheveu de ses amis, de son frère ou de Bahia, vous verrez une facette de sa personnalité très bien caché : sa colère. Ne plus le voir sourire alors qu'il le faisait à longueur de journée, sa voix devenant subitement plus dure et les mots débités à une vitesse folle peuvent faire peur, de par le contraste avec son attitude naturelle.

Il a la fâcheuse manie de toujours remettre tout au lendemain, si bien qu’il se retrouve la plus part du temps sur le fil du rasoir. Et, au contraire, il tentera toujours d’aller trop vite dans ce qu’il fait. Cela à pour résultat des choses bâclées, même si depuis qu'il à ouvert sa pension, il fait des efforts.  Mais ne vous inquiétez pas ! Une chose qu’il ne remet jamais au lendemain et qu’il ne bâcle pas, c’est ses matchs de pokémons. Il fera tout pour déconcentrer son adversaire, le gêner et, bien sûr, pour gagner.

Yuu’ est grand. Enfin, tout dépend de la personne qui se présente face à lui. Il fait entre un mètre quatre-vingt et un mètre quatre-vingt-cinq. Il a ce qu’il faut, là où il le faut, sans pour autant tomber dans l’excès et ressembler à un Machopeur sous testostérone ni à une brindille.

Il a de longs cheveux blonds qu’il soigne soigneusement chaque matin pendant près d’une heure pour arriver à un résultat lui convenant : les cheveux longs à l’arrière, d’autre maintenu en l’air avec du gel sur le haut de sa tête, le tout accompagné de mèches rebelles. Il a les yeux bleu clair avec de légers reflets cyans. Une mine réjouit est constamment dessinée sur son visage et, lorsqu’il trouve ses blagues drôles – c’est-à-dire tout le temps-, il lâche quelques gloussements ou des "Ahah !", faute de pouvoir rire aux éclats.

Habituellement, il s’habille de vêtements classiques, décontractés : tee-shirt ou chemise, bermuda ou jean, privilégiant le noir, le blanc et les autres nuances de gris,en plus de sa canne en bois. Pendant son travail, il prend de ses vieux vêtements et un chapeau faisant pensé à ceux que portaient les cow-boys ou les éleveurs de Sinnoh.


Il a conservé son costume d'Agent de la Ligue dont voici l'ensemble : il s’habille d’un pantalon noir serré et ne porte en guise de haut qu’un long manteau à capuche noir, au longues manches , à demi ouvert au torse, tenu par une chaine afin que les épaules ne tombent pas lorsqu’il bouge trop, ce qu’il fait souvent. Il est également ouvert en bas pour ne pas gêner Yuugure lorsqu’il marche. Il accompagne cela de fins gants noirs.

Yuugure a bien changé, depuis ces derniers mois. D'abord ayant été obligé de se déplacer en fauteuil, puis à l'aide d'une canne, il peut maintenant s'en débarrasser temporairement, ce qu'il n'hésite pas à faire, pour habituer son corps à se débrouiller sans. Mais là n'est pas la seule chose ayant changée chez lui.

Les plus gros changements se sont fait après l'attaque de Déoxys, lors du tournoi de la Zénith. Après cet événement, la Ligue lui proposa de se faire oublier, afin d'éviter les représailles de l'armée du virus. Évidemment, le blond accepta la protection et obtint un nouveau nom ainsi que… Une nouvelle apparence. Tout d'abord, sa coupe de cheveux changea, pour se raccourcir légèrement et abandonner les heures de coiffure le matin, laissant tomber quelques mèches sur son visage. De plus, la couleur de ses cheveux changea également, grâce à une coloration, pour devenir bleue. Pourquoi cette couleur en particulier ? Car il l'aimait bien et que c'était plus original que de se teindre en roux ou en brun. Tant qu'il était dans les couleurs originales, il mit des lentilles, pour faire passer la couleur de ses yeux du bleu au rouge.

Pour ce qui est de son corps, il changea également, tout d'abord parce que Yuu' décida de le muscler un peu, à l'occasion. Mais là n'est pas le changement le plus grand, non. Car bon, quand le gouvernement vous donne de l'argent pour changer votre apparence, autant en profiter, non ? Ainsi, il se fit mettre des tatouages bleus d'un style presque tribal sur tout le dos et les épaules, pour la simple raison que ça pétait la classe – Pour lui.- Pour le reste, son corps ne changea pas plus que cela.
Du côté des vêtements, ils ne changèrent pas. Tout du moins, ceux qu'il prenait pour se balader en ville. Car bon, lorsque l'on fait un boulot aussi cool que mercenaire, dans une agence pleine de gens cools, il faut aussi avoir l'air cool ! Ainsi, il prit quelques bandages, pour ses poignets et le bas de son ventre. Il mit également un pantalon de toile marron, ceinturé d'un tissus blanc, tout simplement. Pour le haut, étant donné qu'il ne voulait pas cacher complètement la vue de ses tatouages, il opta pour une cape rouge et jaune, semblable au feu de la passion qui brûlait intensément dans son cœur et portant un dessin noir trèèèèèèèèèèès stylisé de son visage, portant des lunettes relativement originales, aux grands verres triangulaires. D'ailleurs, il est évident qu'il les porte, à l'occasion. Elles sont en verre orange, tirant fortement sur le rouge et ne les utilise que très peu en combat ou lors des situations risquées, de peur de les casser.